Le poisson est excellent pour la santé. La raison la plus connue est que les poissons gras contiennent des acides gras oméga-3 ô combien important pour l’organisme. Les oméga-3 sont aujourd’hui en déficit dans notre alimentation moderne en faveur d’un surplus d’oméga-6 inflammatoires.
Oui mais voilà, on entend de plus dire que la pollution des mers et des océans contaminent les poissons. C’est la cas notamment des métaux lourds comme le mercure qui imprègne la chair de poissons. Il devient donc mauvais d’en consommer… Face aux nombreux polluants et pesticides qui sont omniprésents dans notre environnement quotidien depuis de nombreuses années, on ne peut y échapper. Cependant, il existe des solutions pour limiter l’exposition de ces polluants à notre organisme. Adopter des choix alimentaires stratégiques en fait partie !
Quels poissons consommer ?
1. La première règle d’or pour se prémunir au maximum de l’ingestion de polluant en consommant du poisson est de fortement limiter ceux situés en haut de la chaîne alimentaire. Ce sont en effet ceux qui contiennent les plus hauts taux de mercure : requin, thon, espadon, brochet, flétan. Il faut donc se concentrer sur les poisson situés au plus bas de la chaîne alimentaire comme le saumon, les sardines, les maquereaux mais aussi les crustacés comme les huîtres ou palourdes par exemple. A l’inverse, ils contiennent beaucoup moins de polluants.
2. La deuxième règle d’or est d’éviter de consommer des poissons d’élevage. Ces poissons sont nourris à base de farines animales ou d’autres ingrédients contre nature, d’hormones et parfois d’antibiotiques. De plus, ils sont très souvent parqués dans des bassins bien trop petits par rapport à leur nombre, n’ont aucun espace de nage libre et contiennent bien plus de graisses que de chair car moins actifs. Enfin, ces conditions favorisent aussi le développement de maladies comme les poux de mer bien connues du milieu. Consommer des poissons sauvages reste donc la meilleure option. Si le coût et la rareté de certaines poissons (comme le saumon) vous freine, concentrez vous sur les poissons situés en bas de la chaîne alimentaire. Les sardines et maquereaux sont les meilleurs choix sans oublier les crustacés.
3. La troisième règle d’or est de consommer deux poissons gras pour un poisson maigre. Les poisson gras sont plus riches en oméga-3 et seront plus bénéfiques à votre organisme. Parmi les poissons gras, on retrouve le maquereau, la sardine, le thon, le saumon, le hareng, la truite saumonée, le flétan, la lotte, le mulet, la perche, le rouget ou encore le turbot. Les poissons maigres sont eux le bar, le cabillaud, le colin, le lieu, le merlan, la limande, la sole, le carrelet le brochet, la daurade ou le grondin.
Enfin pour terminer, je vous conseille de choisir du poisson pêché à proximité (mer, lac ou rivière) pour un maximum de fraîcheur et un minimum de transport (écologie). Mais aussi de respecter la saisonnalité.